Politique / présidentielles 2016 : Les épouses des militaires donnent leur caution à Ali Bongo Ondimba
Lors d’une cérémonie grandeur nature organisée le samedi 26 mars 2016 au gymnase du Prytanée militaire de Libreville, les épouses des personnels des Forces de Défense réunies au sein de la Fédération des Associations des épouses des personnels des Forces de Défense (FAEPFD) ont, en prélude à l’élection présidentielle du mois d’Août prochain, apporter leur caution et leur attachement indéfectible à Ali Bongo Ondimba, candidat du Parti Démocratique Gabonais (PDG).
Dans un gymnase du prytanée militaire plein comme un œuf et dans une chaude ambiance de grande fête, seules sans leurs époux, les membres des différentes associations des femmes des militaires, encadrées par leur présidente d’honneur, Mme Lydie Ossibadjouo, épouse du ministre de la Défense nationale ont ovationné leur désormais champion à la prochaine élection présidentielle après avoir égrené un chapelet de réalisations à son actif.
Dans son allocution de bienvenue, Mme Arlette Remanda, la présidente active de la Fédération a dit que le choix du site pour la présente cérémonie n’était nullement fortuit. Elle a fait savoir que le camp Baraka était chargé d’histoire et de symbole, du fait d’être le premier camp militaire du Gabon. La présidente a, au nom de ses membres, rappelé la raison ayant milité pour le choix de soutenir le Chef de l’Etat, chef suprême des Forces Armées à sa propre succession. Il s’agit notamment de l’institutionnalisation de la Journée nationale de la femme, du projet GRAINE en vue d’une auto--suffisance alimentaire et d’un développement harmonieux du monde rural ; le décret de la décennie de la Femme pour son épanouissement et son accomplissement à tous les niveaux de la société.
Les épouses des militaires ont par ailleurs salué la confiance placée en leurs époux dans l’exercice quotidien de leur mission de sécurisation et de maintien de la paix au risque de leur propre vie, sans oublier la surveillance permanente des 800 kilomètres de côte donc dispose le Gabon. L’amélioration des conditions de travail et de vie du personnel militaire a été largement saluée par leurs épouses qui ont pris un fervent engagement de continuer leur mission de fédérer autour d’un idéal commun, axé sur le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE), toutes les femmes des personnels des forces de Défense. Cet idéal, Mme Remanda en parle pour dire qu’en tant qu’épouses des militaires, elles contribuent au renforcement des capacités mentales et morales de leurs époux afin que ces derniers demeurent en permanence dans la vision fixée par le Chef de l’Etat, chef suprême des Armées à savoir : Une Armée en OR, c'est-à-dire, Opérationnelle et Républicaine.
Ali Bongo Ondimba, le Champion des épouses des personnels des Forces de Défense
Lydie Ossibadjouo, épouse du ministre de la Défense a quant à elle, en tant que Présidente d’honneur de la Fédération, est revenue sur le caractère même de la présente rencontre. Se rappelant au passage la présence sans relâche de la Première Dame auprès de son illustre époux lors des différents combats en vue d’un bien-être des populations, elle a témoigné au Chef de l’Etat le soupire de ses sœurs libéré depuis l’annonce de la candidature d’Ali Bongo Ondimba à la prochaine présidentielle. La présidente d’honneur a dit que toutes les femmes avec elles, étaient comblées du fait qu’en continuant à travailler au développement du Gabon, c’est toute la décennie de la Femme qui se poursuivra et ira à son terme. Elle a également rappelé le symbolisme dans l’accueil au camp Ntchoréré qui pour elle, s’articule autour de l’Amour pour leurs époux, la loyauté et la fidélité aux idéaux du Chef de l’Etat, sans oublier un engagement avec la fierté de le soutenir dans son challenge.
Poursuivant dans son discours, l’épouse du ministre de la Défense Nationale a paraphrasé une femme en disant que « Vous êtes la tête et maman Sylvia, votre illustre épouse, le cerveau », car, derrière un grand homme, se cache une grande Femme. Elle a poursuivi a faisant remarquer qu’Ali Bongo Ondimba était le sang et la Fédération, les veines à travers lesquelles il irrigue la femme gabonaise. Les épouses des personnels des Forces de Défense ont in fine, fait comprendre au Chef de l’Etat qu’il avait fait sa part de contrat, et qu’elles en feront le leur en le soutenant par une campagne saine et en le votant lors de la prochaine présidentielle.
Sur un tout autre plan, la présidente d’honneur est revenue sur les réalisations au profit de la femme en général qui militent pour une continuation du bail avec Ali Bongo Ondimba. Elle a énuméré le mécanisme juridique de protection de la veuve et de l’orphelin, la CNAMGS, le dispositif de lutte contre la pauvreté et l’exclusion, la décennie de la Femme, la nouvelle initiative pour l’égalité de chances, un dispositif de réduction applicables aux militaires dans diverses structures économiques de la place. Pour terminer, Lydie Ossibadjouo a déclaré que les épouses des militaires étaient fières du candidat du PDG et le soutiendront dans tous ses combats pour un avenir plus que prometteur.
C’est finalement très ému pour cette marque de confiance et d’attention digne d’une mère et épouse envers son fils et époux que le Chef de l’Etat a accepté et encouragé l’apport des épouses des personnels des Forces de Défense dans son combat en vue du bien-être de ses compatriotes. « Je veillerai personnellement à l’aboutissement de toutes les actions envisagées dans le cadre de l’égalité des chances de tous et pour tous, pour le maintien de la paix ». a-t-il fait savoir. Ali Bongo Ondimba a par ailleurs, indiqué que : «Mon ambition est de veiller au maintien de l’armée gabonaise afin qu’elle puisse bénéficier des meilleurs conditions de vie » comme pour dire que les agents des forces de Défense continueront de bénéficier des meilleures conditions de travail et de vie afin que les populations soient en tout temps sécurisées. Un soutien de taille en somme, pour le chantre de l’émergence qui a pris le pari de poursuivre une lutte acharnée contre le sous développement et la pauvreté.