Défense Nationale / ANARFDSG : Mathias OOUNGA OSSIBADJOUO sur le chantier du futur siège
Longtemps portée sur les fonds baptismaux et sans un véritable repère physique, l’Association nationale des agents retraités des Forces de Défense et de Sécurité du Gabon (ANARFDSG) vient d’être dotée d’un siège gracieusement offert par le Gouvernement de la République et visité le 19 mars 2016 par le ministre de la Défense Nationale, Mathias OTOUNGA OSSIBADJOUO qui était accompagné de tout son cabinet.
Situé dans le 3ème arrondissement de Libreville, à un jet de pierre du rond point Awendjé, le siège de l’ANARFDSG est désormais, un lieu où se retrouveront, les anciens agents des Forces de Défense et de sécurité du Gabon pour échanger sur leurs différentes activités.
Dirigée par le capitaine major Victor KONGO NSAFOU, 6ème soldat de l’armée gabonaise entré dans la grande muette en 1962, l’association a pour leitmotiv de prôner la culture de paix et de solidarité entre frères d’arme d’une part, et de conseil pour l’autorité pour que soit prise en compte, la condition du militaire dès son départ à la retraite.
C’est la raison pour laquelle ses membres fondateurs souhaitent de la part de l’administration, que les départs à la retraite fassent plutôt l’objet de réjouissance au profit des partants, à savoir ; la prise en compte de la revalorisation de leurs pensions, la récupération des emplois réservés aux retraités valides, la carte de réduction aux retraités civils et militaires sur les transports, achats divers dans les grands centres commerciaux, les services rendus conformément aux décrets N° 001043/PR et 0001116 des 12 et 30 octobre 1994, fixant la composition du gouvernement ,ensemble des textes modificatifs subséquents et vu les lois N° 15/18 décembre 1978 portant régime général des retraités , et aussi le décret 627 bis/MDN/MINE COFIN du 29 mai 1980 fixant le régime des rémunérations services aux personnels militaires de l’Etat, les tous non abrogés.
Toujours dans son allocution, le président de l’association a remercié les plus hautes autorités du pays pour avoir permis à la structure de gagner son pari, celui d’avoir désormais un cadre de travail et de retrouvailles entre frères d’arme. Il a de ce fait, lancé un vibrant appel à tous ceux qui traîneraient encore le pas pour rejoindre l’association, cadre idéal pour un meilleur redémarrage d’une autre vie après le drapeau. Le président s’est également réjoui de ce qu’au départ, plusieurs de ses frères d’arme qui avaient des doutes sur l’aboutissement de ce qui était encore qu’une simple idée se soit matérialiser ce 19 mars 2016. Ainsi, ce jour est-il pour lui comme mémorable et un lieu de départ de la « Journée nationale du retraité gabonais ».
Quant au ministre de la Défense nationale, il a simplement salué la détermination et la sagesse de ses anciens qui ont, selon ses propos, tracé le sillon pour la génération actuelle et future. Après la visite des différents compartiments qui composent le siège, Mathias OTOUNGA OSSIBADJOUO a noté, bien que le local nécessite d’énormes travaux d’aménagement, que les nouveaux propriétaires avaient besoin d’un cadre afin de continuer à servir avec la même passion leur pays. Il a poursuivi en faisant savoir que la passion d’un militaire consistait simplement à vivre avec ses frères d’arme. Le ministre s’est aussi dit qu’à partir de ct instant, il y avait désormais un lieu sûr où l’on pourra retrouver les anciens et continuer à profiter de leur longue expérience ; d’ailleurs, a-t-il ajouté, « Comme dit le Chef de l’Etat, chef suprême des Forces de Défense et de Sécurité, il faut savoir allier le dynamisme des jeunes à la sagesse des anciens pour sortir des belles choses ». Evoquant les échanges avec les occupants du nouveau siège, le ministre a laissé entendre qu’il n’a pas besoin d’une publicité pour discuter avec eux.
D’où son invite à l’endroit des anciens pour qu’il naisse entre eux et lui, un dialogue permanent et sincère. Au demeurant, ce sont des anciens militaires fiers d’arborer leur nouvelle veste de partenaire privilégié de l’Etat pour des services rendus des années durant. Il reste maintenant à toutes les parties concernées de tout harmonier afin que le local ainsi acquis soit opérationnel après des travaux d’aménagement.